Les expériences avancent pour BestMile, et ont maintenant dépassé le stade du POC (proof of concept) pour entrer dans une phase ou l’environnement extérieur va interagir en temps réels avec la technologie mise en place par la startup Suisse.
Le schéma de BestMile se situe dans l’univers des déplacements de véhicules autonomes qui peuvent toucher notre quotidien. Couvrir des zones ou le transport public est impossible, répondre à une demande ponctuelle, apporter silence et pollution zéro dans des endroits fragiles. Ce mode de transport introduit également la déplacement à la demande.
BestMile développe un système de véhicule autonome qui évite la pagaille
La startup Suisse ne fabrique pas les véhicules. Elle conçoit et gère le système de gestion de la flotte et le développement des softwares qui permettent aux véhicules d’être disponibles pour
les personnes présentes dans la zone couverte par le service. Le dispositif mis en place par BestMile, ne concerne que des zones définies (pour le moment). Pas question de prendre l’autoroute avec ces mini bus de 9 ou 15 places à la bouille plus sympa que le petit oeuf de la Google car qui glisse telle la voiture du futur autour de Mountain View, mais risque de se voir infliger par le DMV de Californie…. un chauffeur et un permis spécial (eh, on est assez traditionnel en fait du coté de LA et SFO ;). Le principe particulier chez BestMile est de vouloir laisser cette autonomie sous une bienveillante surveillance.
En Suisse on avait remarqué cette drôle de navette oblongue dont les premiers tours de roues à 20 km/h marquaient les allées sablonneuses du Rolex Learning Center en avril 2015, avec une régularité d’horloger Suisse 😉 (on ne pouvait pas encore l’appeler à ce moment)
Elle avait même eu les honneurs du président de la république française qui était venu voir les prouesses technologiques de la startup Suisse, accompagné de V.T., heu non, de J.G. heu non plus, mais de S.R, bien sûr, Ministre de l’Ecologie en titre 😉
En cette fin 2015, se met en place un test grandeur nature dans la ville de Sion. Les navettes vont circuler au coeur de la ville, là ou les moyens de transports traditionnels ne peuvent opérer, dans une zone définie après une cartographie fine des lieux intégrée à la solution de gestion de la flotte. Ces navettes seront utilisées par des beta testeurs, puis progressivement accessibles au public, afin de donner toute son ampleur à cette expérience grandeur nature.
BestMile fourni le software et la gestion du sytème, incluant l’analyse des datas, le but étant d’aller vers un transport le plus proche des besoins individualisés sans que cela ne devienne une véritable cacophonie. Et pour cela il faut des algorithmes musclés.
La phase de test permettra de régler les problèmes juridiques liés à cette nouvelle situation qui consiste à laisser circuler des véhicules autonomes sans pédales ni volants et sans conducteurs, dans des rues encombrées d’automobiles. Une fois ces aspects réglés, les navettes pourront se fondre dans la circulation, comme cela a déjà eu lieu en test à Bordeaux en Octobre 2015.
Aujourd’hui plus besoin de regarder par la fenêtre pour essayer de savoir ou se situe la navette ;). L’application dédiée donne la localisation, la fréquence et on pourra même déclencher un appel pour que la navette s’arrête le long de son parcours.
Une large présence en 2015 qui dénote un fort intérêt pour ces solutions.
Le CEO Raphaël Gindrat a également parcouru beaucoup de kilomètres en 2015. Il était présent bien sur au Rolex Learning Center en avril 2015, pour présenter les prototypes qui n’intégraient à l’époque que quelques capteurs et rayons laser.
Depuis la technologie a bien évolué. BestMile a montré et démontré le fonctionnement à l’ITS World Congress d’ou il a officialisé depuis Bordeaux le lancement de sa solution logicielle de gestion de flotte pour véhicules autonomes, équipant les véhicules Nayma Arma. Celle-ci fonctionne comme un cerveau qui décide à distance et en temps réel du mouvement des véhicules. Grâce à des algorithmes d’optimisation développés en coopération avec l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), la solution logicielle optimise de manière centralisée l’offre en transport, tant en ce qui concerne les itinéraires que les horaires des véhicules. BestMile rend également possible l’appel à distance d’un véhicule sans conducteur grâce à l’application Smartphone dédiée.
L’interopérabilité de sa technologie permet à BestMile de travailler avec différents constructeurs de véhicules intelligents et de participer à des projets commerciaux à l’international. Cela leur permet également d’être coopté conjointement comme système de transport public, car comme le précise le CEO , «Aussi sophistiquée que soit la technologie de l’autopilote, un groupe de véhicules autonomes est incroyablement stupide». Ainsi , « L’intelligence, insiste-t-il, est dans la vision d’ensemble du système formé par le véhicule, ses passagers et le territoire où il évolue. Le logiciel de BestMile fait office de tour de contrôle pour le trafic routier ». C’est la bienveillante surveillance 😉
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On évite ainsi une pagaille ou l’autonomie de chacun peut se révéler contre productive. Cette solution est également souple et socialement intèressante. En effet il ne s’agit pas de créer des robots qui vont tout faire tout seuls. Les navettes peuvent accueillir un stewart qui est présent lors des déplacements, non pour conduire, mais pour aider les voyageurs. A l’autre bout de la chaine, l’entreprise aura besoin de DataScientists, pour analyser les datas et faire évoluer l’algorithme, sans oublier les équipes pour la maintenance.
La démonstration faite à Bordeaux dans la vidéo ci-dessous, montre comment ces véhicules peuvent s’intégrer dans une circulation urbaine.
Je vous laisse découvrir une petite partie de la couverture presse concernant l’évolution de BestMile, qui inclut la presse, Numerama , l’AGEFI, bien sûr les médias du Valais qui ont pu tester ces navettes, mais également les réseaux sociaux, Linked In , un autre lien Linked In, la télévision Foxnews, sans oublier Swisscom , et bien d’autres. On saluera la présence du CEO Raphaël Gindrat à la conférence Wired. Vous pouvez également suivre le compte Twitter de BestMile, pour suivre les prochaines étapes du développement de ces navettes intelligentes.