Biowatch est une innovation qui va en quelque sorte lire les lignes de votre poignet, non pour vous prédire l’avenir, mais pour vous garantir un monde plus sûr. Le but ? authentifier la relation entre une personne et son environnement connecté, composés de nombreux objets et en premier la montre portée au poignet. Le principe repose sur un capteur biométrique qui va lire le schéma de vos veines et émettre par bluthooth ou NFC un signal compris par tous les objets qui ont été identifiés précédemment.
Pourquoi un capteur biométrique est t’il plus sûr qu’un autre système d’identification corporel ?
Aussi bizarre que cela puisse paraître, surtout pour un non-spécialiste de la sécurité comme moi (mais je n’utilise pas admin ou 123456 comme mot de passe, quand même 😉 copier un iris ou une empreinte digitale est assez facile et peut donc se dérouler dans la vraie vie et pas seulement que dans le scénario de Minority Report. Avec la biométrie des veines, les vaisseaux sanguins sont illuminés par un infrarouge qui pénètre de quelques millimètres sous la peau pour l’analyse précise des veines. Faire un fake du schéma veineux d’un individu est donc quasi impossible. On imagine vite les avantages de cette technologie car cette identification absolue permet de palier la perte des mots de passe ou l’égarement de clés voire de cartes d’accès.
Biowatch la rencontre entre l’homme et la technologie
L’innovation suit un cycle qui lui est propre, faite de progrès fulgurants et d’avancées prématurées. Elle peut surgir aussi à l’occasion de rencontre impromptue. La technologie n’est pas qu’une question de brevet, d’algorithme ou de capteur. C’est aussi une histoire humaine. Inventée par un anglais du nom de Joseph Rice, dont on peut voir le dépôt de brevet en 1984 ici, l’analyse biométrique des veines n’a pas percé en Europe (contrairement aux marchés asiatiques ou elle a trouvé des cas d’usages et ou l’on comptabilise des centaines de milliers d’utilisateurs) et son inventeur n’en a retiré aucun bénéfice. Mais sa compétence certaine à été retenue par une jeune équipe de chercheurs suisses, dirigée par Matthias Vanoni qui lui a proposé de devenir Chairman pour monter Biowatch et lancer ensemble, lui l’ancien chercheur et eux les jeunes ingénieurs la première solution d’identification sécurisée par la biométrie des veines. C’est cette solution matérialisée par cette montre connectée qui est lancée et dont la souscription est ouverte ! Le capteur et l’algorithme sont issus de travaux effectués à l’EPFL. Celui-ci a vocation à s’intégrer dans des objets existants. Dans le cas de la montre, première preuve matérielle de la solution Biowatch, le porteur de la montre pourra accéder à ses données une fois l’authentification effectuée. Matthias Vanoni assure que le taux de reconnaissance par le réseaux des veines atteint 99,5%: « C’est un taux que nous souhaitons augmenter en ajoutant des informations autres que le seul chemin des veines.»
Une technologie qui se met à l’heure du progrès et des objets connectés
L’idée première est de travailler sur une technologie qui peut s’intégrer dans des wearables, des smartwatchs ou des bracelets de montres mécaniques. Les données sont échangées et vérifiées par l’intermédiaire du duo clé publique/clé privée qui se trouve réparti entre le capteur et l’objet identifié et authentifiée par la biométrie des veines. On peut ensuite imaginer dans les futurs développements d’intégrer le mode de paiement. Les données biométriques liées à l’individu ne sont pas stockées et analysées par la société dont l’objet est de vendre le hardware.
La souscription pour la montre est ouverte!
Si cette aventure vous intéresse, une souscription en avant première est ouverte sur le site de Biowatch. La société recherche aussi des investisseurs.