Ce petit pays toujours si bien placé dans les palmarès de l’innovation a de quoi rendre jaloux des pays ou des contrées bien plus renommées et ensoleillées (quoique le Léman au printemps cela vaut toute les Riviera) . En effet pour lancer sa start-up il faut plusieurs choses, une idée, de l’argent, de la volonté, des hommes. En Suisse ont peut y trouver assez facilement tous ces ingrédients pour réussir le cocktail si spécifique d’un lancement de start-up réussi.
Mais il y a au moins 3 composants que ce pays possède et pour lesquels les autres se pâment de jalousie.
L’accélérateur de particules. Mais me direz vous, s’agit-il de cette machine enfouie dans le sous-sol aux portes de Genève. Est-on obligé de créer sa start-up au fond d’un tunnel ?. Pourquoi pas ! L idée du garage a déjà été prise et elle devient franchement banale. Non,rassurez vous en Suisse on a un accélérateur de particules à l’air libre. Il respire même. c’est le « Pascal Meyer » (qoqa.ch). Vous avez besoin d’une bonne dose de punch (l’énergie pas la boisson;) d’optimisme et des barres vitaminées « Au taquet », le « Pascal Meyer » est là pour vous booster et vous donner la banane ! Regardez la vidéo, vous allez vous surprendre à courir dans la rue, allez déposer les statuts de votre start-up alors que votre tasse de café « What else » fortissio lungo fume encore sur votre table.
Une fois dopé à l’enthousiasme devant lequel rien de résiste, il vous faut quand même assurer vos connaissances. Vous allez rencontrer du monde, affronter une concurrence, et vous voulez trouver la techno qui va révolutionner la planète IT. Alors comment parfaire ce master qui vous va si bien. La Suisse vous offre le MOOC (Massive Online Open Course). Tel un bon génie, ce MOOC vous accueille (en français aussi s’il vous plais maintenant) pour vous révéler en ligne les cours de cette fameuse école qu’est EPFL et cela gratuitement pour certains.
Ainsi plus d’excuses. Le must des écoles d’ingénieur s’ouvre à vous, même si vous avez séché les cours d’anglais durant votre prime jeunesse. Par contre il faut comprendre les équations mathématiques, car quand cela cela parle d’algorythme, cela monte rapidement dans les tours de la compétence quantique et donne une pression forte d’au moins 3G ( pas la norme de téléphonie, celle que vous encaissez quand vous prenez un virage à 300 km heure. En circuit bien sûr, pas sur une route sinueuse du Canton de Vaud, car dans ce cas, si vous ratez le virage vous vous retrouvez à Lyon direct;)
Voila par exemple le cours de Mr Picasso, qui est un peu un artiste de l’équation mathématique, ce qui n’est pas mon cas 😉
http://youtu.be/T7BbKhgI9Ro
Avec cet enthousiasme et vos connaissances, vous êtes presque prêt à affronter le monde du business. Il vous reste quand même à croiser un coach, mentor, professionnel, qui peut vous apporter un concentré d’expérience, vous donner un regard extérieur et vous aidez à faire vos choix. Dans ce domaine la Suisse a plus de coachs que de pic montagneux (là, oui) ou que de comptes français cachés dans une banque helvétique. (là, pas sur ;).
Sébastien Flury sur son blog Startupolic vous présente une vision de la cartographie de ces programmes qui sont là pour vous aider et vous permettre de confronter vos idées avec celles de professionnels. C’est d’autant plus important que cela soit un Suisse du cru qui vous en parle que l’organisation a changé récemment passant d’une structure nationale à une disposition régionale.
Voila ce cocktail de forces vives, les surfeurs de Californie debout sur leurs longboard vont nous l’envier.