500 000 débris sont actuellement suivis en orbite autour de la Terre, oui ! 500 000 dont une partie se déplacent de façon erratique et incontrôlable à des vitesses énormes. Nous, simple humain, qui nous nous déplaçons en trottinette, en voiture, en train, voire même en avion, on a plutôt un oeil vers la surface de la terre ou on remarque déjà qu’il y a un sacré coup de nettoyage à faire.
Mais si on prend la position de Thomas Pesquet (astronaute français) on peut voir autour de notre globe un étrange cercle de satellites complets, démontés, en pièce, qui tourne autour de la terre.
Un webinar pour tout comprendre, le 3 septembre
Le ministère britannique du commerce international, le réseau britannique pour la science et l’innovation, l’ambassade des États-Unis à Berne et le Bureau spatial suisse, en collaboration avec l’université de Berne et le réseau swissnex, organisent un webinar sur cette question des débris spatiaux.
Ces 500 000 débris actuellement suivis en orbite autour de la Terre, peuvent endommager un satellite ou un vaisseau spatial, mais également la Station spatiale internationale, sans oublier les navettes spatiales ou d’autres vaisseaux spatiaux avec des humains à leur bord. Au cours de ce prochain événement virtuel, les participants présenteront les activités et les technologies actuelles développées par les agences spatiales, les universitaires et les industriels du monde entier pour s’attaquer à ce problème.
Le programme qui démarrera à 16h le 3 septembre 2020, prévoit 2 heures d’échange entre les participants. Il sera modéré par Tanya König, CNNMoney Switzerland, en direct de l’Observatoire spatial de Zimmerwald près de Berne.
Il y aura parmi les intervenants, à retrouver ici, Holger Krag, qui est depuis 2014, chef du Bureau des débris spatiaux à l’Agence spatiale européenne, ESA. Oui, il y a un chef du Bureau des débris spatiaux ! C’est dire qu’occuper l’espace qui semble la pièce contigüe à l’infini, ne préserve pas l’homme de faire le ménage après l’avoir parcouru.
La perspective suisse ; présentations de ClearSpace SA, de l’Université de Berne et du Bureau spatial suisse.
Les suisses sont efficaces pour garder la planète propre. C’est une de leurs bonnes réputations ;). Luc Piguet, PDG et co-fondateur de ClearSpace SA, une société suisse qui développe des technologies et des services pour localiser, capturer et enlever les débris spatiaux en orbite basse expliquera les solutions possibles, accompagné par d’autres intervenants, comme Thomas Schildknecht, chef du groupe d’astronomie optique de l’Institut d’astronomie de l’Université de Berne, Suisse, et directeur de la station optique terrestre et de l’observatoire de géodynamique de Zimmerwald, et Renato Krpoun, chef du Bureau spatial suisse (Secrétariat d’État à l’éducation, à la recherche et à l’innovation), responsable de la préparation et de la mise en œuvre de la politique spatiale suisse.
Je me souvient de cette anecdote lors d’une émission de Quotidien. Un des chroniqueurs racontait que dans son jardin, il avait vu une troupe lumineuse d’ objets non identifiés dans le ciel qui n’était pas une comète. Au final après enquête de l’émission, on avait appris qu’il s’agissait d’un chapelet de satellites lancé par Elon Musk pour son projet Starlink. Cela avait entraîné la réaction de Guillaume Canat, présente ci dessus.
Pour en savoir plus, il ne vous reste qu’à vous inscrire à ce webinar en ligne sur Webex. Vous pouvez également allez découvrir le site stuffin.space qui vous montre en 3 d la promenade des satellites dans l’espace, plus nombreux que les gouttes d’eau dans une cascade de montagne.