Orange et Publicis lance un fond de capital risque

Le groupe Publicis s’associe à Orange/France Telecom pour monter un nouveau fonds d’investissement. D’un montant initial de 150 millions d’euros, il pourra à terme atteindre 300 millions grâce à de nouveaux investisseurs. Ce fonds est dédié au financement des start-up dans le secteur des nouvelles technologies. But avoué : « accélérer le développement de l’économie numérique. » « Ce fonds a vocation à financer les entrepreneurs de l’économie numérique et à concrétiser le fort potentiel de créativité, d’innovation et de croissance du secteur », précise le communiqué de presse.
Ce fond proposera un capital d’amorçage qui s’adresse aux très jeunes sociétés françaises mais également européennes (les start-up suisses sont donc éligibles), pour des montants allant jusqu’à 1 million d’euros, Il se propose également de financer les start-up plus établies, et d’investir dans des start-up hors de l’Europe, en partenariat avec des fonds américains ou asiatiques.
Les deux entreprises ont annoncé les cibles privilégiées qui bénéficieront en priorité des investissements, à savoir les jeunes pousses se positionnant sur les créneaux des technologies, services et contenus numérique (marketing digital, e-commerce, contenus et services mobiles, jeux en ligne, réseaux sociaux) et des technologies/infrastructures associées cloud, middleware, e-paiement, sécurité en ligne.
Il est intéressant de noter les profils de ces 2 partenaires initiaux. Groupe publicitaire d’un coté (le contenu, mais qui doit tenir compte de la techno dans le domaine digital) et la technologie de l’autre (mais qui s’intéresse aussi aux flux et aux contenus) pour souligner la complémentarité intéressante d’une telle association. Même si c’est une société de gestion (issue de ces 2 sociétés) qui décidera des actions d’investissement, on se retrouve avec des profils d’entreprise autres que des VC, qui ont une expérience concrête de l’internaute, du comportement des consommateurs, et de la technologie.
A quand un couple aussi glamour en Suisse ?
Voir l’article de Silicon.fr sur ce sujet.