Avoir été start-up un jour accorde t'il le droit de revendiquer ce titre en permanence? Et ces sociétés qui existent depuis près de 10 ans, ont elles leurs places dans ce blog. L'important n'est pas tant le statut juridique, mais plutôt d'état d'esprit. Garder un oeil vers l'innovation, rester une petite équipe plutôt technique, travailler à créer un produit ou un service, qui va changer les usages des consommateurs, voila un etat d'esprit start-up qui est le plus important.
Certains facteurs interviennent dans la vie d'une entreprise, qui ne sont pas maitrisé dans un business plan. La chance par exemple, allez vendre un projet sur ce critère à un banquier suisse ? Madoff peut être aurait acheté, mais ce n'est pas forcément une bonne chose 😉
Le bon moment joue aussi. Regardez ce qui est arrivé à theGlobe.com, start-up up crée en 1994, introduite en bourse au Nasdaq en 1998… et disparue en 1999. Que proposait elle ?… une idée simple de réseau social. Tiens mon Twitter s'active 😉
Smartdata est un peu dans cette situation. Voila une entreprise qui est restée une start-up suisse un peu à son corps défendant. Elle développe des softs qui permettent des échanges de données numériques entre les devices, smartphone, ordinateur et télévision, le tout sans fil. Constituée par une équipe restreinte ( très restreinte à priori quand on consulte son site internet, dont les dernières mises à jour datent de … 2008), elle conçoit les technos et dépose les brevets. Une fois la solution vendue, le soft est produit et développé par des partenaires techniques.
La compagnie a notamment eu un projet de télévision interactive pour les téléphones mobiles.«En 2003, nous avons proposé ce système à un grand groupe helvétique. Cela ne les intéressait pas. Aujourd’hui, ils font partie intégrante du projet Google TV qui est similaire», soupire le dirigeant Jean-Pierre Buttet. «Certains grands groupes préfèrent se développer seuls, plutôt que de s’appuyer sur des petites entreprises novatrices comme nous. Malgré nos brevets, nous ne pouvons pas lutter contre cela.»
Pour les encourager, on peut les inciter a regarder en France. Le groupe Thomson, qui ne valait plus que 1 franc à la fin des années 90, a aujourd'hui plus de valeur car la division "technologie", qui s'appuie sur un portefeuille de plus de 50.000 brevets, est rentable.
Le changement de philosophie qui a fait suite à la crise de 2000 a constitué un vrai traumatisme. L'état d'esprit n'est plus le même et la rentabilité est devenu la priorité. Il y a moins de mécènes et plus de financiers. Maintenant de nombreuses start-up végètent des années faute d’investir dans leur développement. Finalement, ils se plantent au bout de cinq ans, au lieu de six mois. Ils perdent du temps. Les entrepreneurs et les investisseurs sont devenus trop frileux.
Alors gardons un oeil sur ces petites sociétés qui développent des produits innovants.
Lire l'article sur l'évolution des start-up sur PME.ch.
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