Au Paris Fintech Forum, il faut arriver à faire sa place parmi les très nombreux stands et attirer l’attention des visiteurs lors des séances de pitchs. En ce débit d’année 2017, Cash Sentinel était venue à Paris pour montrer que s’il y avait bien une info à glisser dans le sac proposé à l’entrée du salon, c’était celle de cette jeune start-up suisse qui a su faire d’une solution tiers de confiance, une solution à valeur ajoutée, facilitateur du commerce entre particuliers d’aujourd’hui.
Cash Sentinel, une solution de paiement franco-suisse sécurisée
La solution est très franco-suisse pour plusieurs raisons. D’abord son CEO Sylvain Bertollus est français, et son parcours professionnel l’a amené à créer sa société en Suisse. Comme souvent tout est parti d’une histoire réelle. Arrivant en Suisse après une belle trajectoire chez des acteurs du monde de la finance dans des pays anglo-saxons ( et un passage chez JP Morgan), il a eu besoin d’acheter une voiture. Acheter un véhicule en Suisse ne semble à priori pas l’opération la plus risquée du monde vu l’endroit. Néanmoins lorsque l’on doit acheter une automobile à une autre personne, cela peut susciter des surprises, pas toujours agréables. Alors parmi les différents moyens de transactions, des plus simples comme des rouleaux de billets glissés dans les chaussettes (une expérience vécue avec des négociants libanais, il y a un moment déjà alors que personnes n’imaginaient MiFiD et ses soeurs), ou exiger un chèque de banque qu’il faut authentifier ce qui ne facilite pas la rapidité de l’échange, le CEO a eu un déclic et a lancé Cash Sentinel. Il s’est appuyé sur la banque Swissquote, a obtenu l’autorisation des marchés financiers en fonction des règles de la FINMA et dorénavant cette solution est opérationnelle en Suisse et en France, 2 pays ou elle possède des bureaux.
Cash Sentinel, un tiers de confiance renforcée
Le principe de fonctionnement est simple. Lorsque un acheteur est intéressé par un véhicule, il contacte le vendeur et les 2 personnes peuvent discuter des conditions d’achat, de visite, d’essai, du prix et du mode de transaction. Pour effectuer rapidement la transaction, il est possible que les 2 parties téléchargent l’application gratuite Cash Sentinel. C’est d’autant plus conseillé que celle-ci est souvent le partenaire de la plateforme ou de l’intermédiaire qui propose les produits en vente, tel AutoScout24 en Suisse ou largus.fr en France. Autant vous dire que si un vendeur ne souhaite pas passer par cette application pour vendre son véhicule (les frais occasionnés sont uniquement à la charge de l’acheteur) ce n’est pas bon signe. Ces frais ne sont pas très élevés comme l’explique le CEO dans l’image ci-dessous. Ils sont à la charge de l’acheteur, et s’évaluent suivant 5 paliers en fonction de la valeur du véhicule ou du bateau, sachant que la solution propose également une assurance protection juridique.
Lorsque les personnes se sont identifiées sur l’application, l’échange peut avoir lieu. Cash Sentinel, tiers de confiance, va confirmer au vendeur que les sommes sont disponibles et la transaction se concrétise après avoir renseigné une clé de sécurité à 6 chiffres fournie aux deux parties. Toutes les informations sont gérées sur des serveurs hébergés en Suisse.
La solution Cash Sentinel développe son offre sur de nouveaux marchés
Comme vous pouvez le distinguer sur la première image de cet article, cette solution est idéale pour des sommes dont la valeur commence à devenir significative. Pas la peine d’activer Cash Sentinel pour un tabouret à 25 € acheté sur Le Bon Coin. L’application permet de sécuriser les achats de biens d’occasions importants de la vie qu’ils soient négociés entre particuliers ou avec des professionnels. Cash Sentinel poursuit son offre de service et après les voitures, ce sont les bateaux qui peuvent en bénéficier. La plus grande place de marché en ligne pour les bateaux en Suisse: bateau24.ch a référencé Cash Sentinel comme partenaire pour les transactions. La solution apporte également une protection supplémentaire avec la possibilité de bénéficier d’une assurance juridique qui aide l’acheteur à trouver une solution avec le vendeur si dans les 3 mois qui suivent l’achat, le bien ne se révélait pas aussi parfait qu’il en avait l’air sur l’annonce. Quand on sait que le taux d’infractions sur les ventes de véhicules d’occasion a fortement augmenté ces dernières années, en France, atteignant le chiffre record de 47.1% en 2015, cette prestation incluse dans l’offre peut s’avérer utile (consultez les clauses de limitation de la prestation sur votre espace personnel, car tous les contrats d’assurances en comportent). La solution fonctionne 7/7 pour sécuriser les ventes de voitures ou de bateaux entre particuliers ce qui lui permet de se substituer avec bonheur à un chèque de banque. L’entreprise de 6 personnes installée à Lausanne et à Paris enregistre déjà plus de 5 millions d’€ de transaction par an sur son application. Cash Sentinel a été concue par une Fintech suisse sans une débauche d’algorithmes complexes. Elle s’avère particulièrement complète et s’intègre très bien dans les circonstances de vie d’un consommateur du 21 siècle. Elle permet que le numérique et sa vague d’intermédiation ne devienne pas un piège et qu’une expérience d’achat qui doit être heureuse ne se transforme pas en une sorte de Cash Investigation, si l’achat se déroule mal.
Soutenue par des partenariats avec Allianz et la Société Générale, la startup suisse peut maintenant voir plus grand en Europe. L’émission de TF1 Auto-Moto l’a trouvé suffisamment pertinente pour en présenter les avantages.