Willy Zwaenepoel, le doyen de faculté informatique et communications de l’EPFL ( Ecole polytechnique de Lausanne), nous livre ses intèressantes réflexions sur l’évolution qu’il souhaite donner à sa carrière, dans le but de favoriser l’émergence des startups suisses.
Il diagnostique un bon vivier.
« je souhaite m’impliquer plus intensément dans la création de start-up informatiques dans la région. Nous avons l’une des meilleures facultés informatiques d’Europe avec celles de l’EPFZ, de Cambridge et de l’Imperial College – tant au niveau des étudiants que des professeurs. Mais nous sommes en retard en termes d’entreprenariat et d’écosystème favorable à l’émergence de jeunes pousses. »
Il faut casser ce cycle poule/oeuf et s’efforcer d’amorcer la pompe.
« s’il n’y a pas beaucoup de start-up, il est difficile d’attirer des investisseurs et, sans eux, il est difficile pour les start-up de monter en échelle. Ceci dit il ne faut pas abandonner avant d’avoir essayé. Il s’agit de créer les conditions initiales, d’une manière ou d’une autre. Il y a huit ans, lorsque je suis arrivé comme doyen, j’ai réussi à attirer des professeurs de sociétés et d’universités américaines prestigieuses, bien qu’on me disait que c’était impossible« .
Il faut faire venir en Suisse les investisseurs qui sont déjà présent dans d’autres pays à l’image plus techno IT.
« Aujourd’hui, les investisseurs américains sont surtout présents en Israël, en Angleterre et en Chine, mais je pense que l’on peut les attirer ici. Le professeur de l’EPFL Martin Odersky, qui a créé le langage de programmation Scala utilisé, entre autres, par Twitter, a par exemple obtenu un investissement dans son entreprise de la part d’une société de capital-risque réputée dans la Silicon Valley »
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