Le Classement de Shanghai 2022 est sorti et la Suisse tient son rang

Le classement de shanghai est sorti et cela fait toujours un peu parler. Il faut dire que c’est un classement mondial des universités, établi par des organisations Chinoises depuis 2003, qui met en tête de manière permanente depuis plusieurs saisons des universités américaines. Cela peut être une raison pour laquelle, ce classement donne des aigreurs au camarade Xi Jinping qui se demande même si les universités chinoises ne devraient par éviter de participer à ce genre de compétition.
Cela reste quand même un indicateur de référence pour juger du niveau des universités dans la compétition mondiale qu’elles se livrent pour attirer les étudiants.

Qui établi le classement de Shanghai ?

Ce classement a été établi dès le départ en 2003 par le Center for World-Class Universities (CWCU), Graduate School of Education (anciennement Institute of Higher Education) de l’Université Jiao Tong de Shanghai, en Chine. On en parlait déjà il y a quelques années et d’ailleurs Paris Saclays qui domine le palmarès en France communiquait en 2021, (en 2022, seul le CP est dispo) sur sa bonne place dans ce classement établi donc par cette université. Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Français, communique également sur un classement fait par L’université chinoise Jiao Tong. Pourtant depuis 2009, l’Academic Ranking of World Universities (ARWU) est publié par le ShanghaiRanking Consultancy, qui en détient les droits d’auteur. ShanghaiRankingConsultancy est une organisation qui se présente comme une organisation totalement indépendante en matière d’intelligence de l’enseignement supérieur et n’est juridiquement subordonnée à aucune université ou agence gouvernementale. Elle se consacre à la recherche sur l’intelligence de l’enseignement supérieur.

Quelles sont les tendances de ce classement 2022 ?

Comme nous l’indique Les Echos, on peut remarquer que la Suisse et la France sont les seuls pays à réussir à arracher un fauteuil dans ces 20 premiers rangs trustés par les Américains (15) et les Britanniques (3). La Chine monte en puissance dans le Top 100. Paris-Saclay émerge toujours comme le premier Français mais aussi le premier d’Europe continentale dans ce classement, et maintient sa présence dans le Top 20, juste devant l’ETH de Zurich qui se saisit de cette 20 ème place.

Les Etats-Unis continuent de largement dominer le classement de Shanghai, en plaçant 39 universités parmi les 100 premières et occupant les trois premiers rangs avec Harvard, Stanford et le MIT. Derrière, la Chine monte en puissance avec 9 institutions dans le Top 100 (7 l’an dernier), devançant désormais la Grande-Bretagne (8) qui voit Cambridge passer de la 3^e à la 4^e place. Suivent derrière l’Australie (7 dans le Top 100) et le Canada (5 contre 4 en 2021). L’Allemagne se situe au même niveau que la France (4), mais son premier établissement n’arrive que 56^e.

La hiérarchie est elle aussi simplement linèaire ? « Pas du tout », répond Jean-Francis Ory, doyen de la faculté des sciences économiques, sociales et de gestion à l’université de Reims Champagne-Ardenne. « On n’est pas plus mauvais parce qu’on est loin des premières places de ce classement », poursuit le docteur en sciences de gestion. Comme tout classement et même sans IA, il peut y avoir des biais, comme l’explique le doyen.

Ou en sont les Suisses ?

La Suisse garde donc son rang avec la ville de Zurich qui truste le podium helvétique. La liste reste homogène et on peut se satisfaire d’une certaine stabilité des résultats, même si on constate que l’EPFL, qui par ailleurs fait des étincelles dans les mathématiques avec le gain d’une médaille Fields en 2022, s’affaiblit.

Impact des résultats par rapport au potentiel du pays

C’est plus facile quand on est les Etas-Unis de dominer ce classement quand on a la Californie dans son giron qui, si cet Etat était un pays, serait la sixième puissance économique mondiale.
On s’est livré donc à un petit exercice. On a rapproché 3 chiffres pour un certiin nombre de pays.
Dans la colonne nommée classement : le premier nombre correspond au nombre total d’universités recencées dans le classement par pays, le second nombre est le nombre d’universités présentes dans le top 100 et le troisième est le meilleur classement.
Par exemple : La Suisse a 9 universités présentes dans le classement de Shanghai dont 4 dans les 100 premières. La mieux classée est l’ETH de Zurich à la 20 ème place.
L’idée de cet indice, qui n’est pas imaginé par un spécialiste des mathématiques que je ne suis pas, est de voir le rapport entre la densité des universités présentes dans le top 100, par rapport au nombre total pour chaque pays. La meilleure place de l’Université du pays, n’a pas été prix en compte, mais on pourrait imaginer qu’il intervienne.
Au final c’est juste un % qui montre qu’au delà du nombre quantitatif d’universités listées, la Suisse et Israël placent dans le haut du classement un nombre proportionnellement élevé d’universités, malgré le faible nombre total d’établissement listé dans ce classement. Bravo à elles 2.
Etudiants, vous savez ou aller étudier !

Ce classement plus connu par le doux acronymes d’ARWU, utilise six indicateurs objectifs pour classer les universités mondiales, notamment le nombre d’anciens élèves et de membres du personnel ayant remporté des prix Nobel et des médailles Fields, le nombre de chercheurs hautement cités sélectionnés par Clarivate, le nombre d’articles publiés dans des revues de Nature et Science, le nombre d’articles indexés dans le Science Citation Index Expanded™ et le Social Sciences Citation Index™ dans le Web of Science™, et la performance par habitant d’une université. Plus de 2500 universités sont effectivement classées par ARWU chaque année et les 1000 meilleures sont publi