Peu d’entre nous on eu l’occasion de boire un cognac allongé dans un bar de Hong Kong, ou une vodka frappée du coté de Moscou (l’ endroit est tenu secret 😉 avec Edward Snowden. Mais tout le monde a entendu parlé des écoutes de la NSA, de leur centre dans l’Utah et de leur énorme aspirateur à métadonnées. Est ce acceptable qu’à chaque fois que vous envoyez un message vers n’importe quel point de la planète, vous puissiez être la victime d’une main numérique qui le chaparde, le consulte et le copie ?
En Suisse plusieurs startups sont positionnées sur le marché des connexions sécurisées ou les particuliers et les entreprises peuvent échanger des données grâce à des technologies de sécurité pointues.
Associer le droit et les technologies made in Switzerland est une bonne manière d’assurer la confidentialité de ses données
Sur ce sujet de la sécurité on peut suivre les startups suivantes qui font bouger les choses dans ce domaine :
- Protonmail (qui a participé aux Mass Challenge 2014), s’appuie sur la base juridique de la Swiss Federal Data Protection Act, ajoute les compétences techniques de ses fondateurs (dont un est issu du CERN), et son implantation du coté du MIT à Boston, pour proposer une solution mail cryptée et sécurisée.
- Sysmosoft qui a pris son envol au Y-park d’Yverdon, à mis au point des solutions de télécommunications mobiles hautement sécurisées pour des entreprises véhiculant des données sensibles qui souhaitent étendre leur accès de façon sécurisée aux dispositifs mobiles de type smartphone et tablette.
- Grâce à AlpIct on sait que la startup Di55erent est présente sur ce marché. Avec un nom crypté graphiquement, elle exprime clairement sa proposition : mettre à disposition une solution de coffre-fort numérique pour transférer les documents confidentiels. On découvre aussi une nouvelle pousse, Zwooky. Celle-ci propose un code chiffré pour communiquer sur internet sans avoir à divulguer son identité.
Comme aurait pu le dire Jean-Pierre Claris de FLORIAN, né en 1755, et décédé 39 ans plus tard, s’il avait connu notre époque : « pour vivre heureux, vivons crypté » !
Lui fut l’auteur de « pour vivre heureux, vivons caché » ! à une période de notre histoire ou le messager changeait de cheval à chaque auberge, (mais le cocher était moins curieux que le boss de la NSA 😉