La présentation du nouveau n° de
Bilan »
50 startups suisses dans lesquelles investir » à permis de découvrir 4 d’entres elles qui offrent le visage de ce pays qui intègre des personnalités venues d’horizons divers et qui associés à la technologie suisse, montre l’étendue du champs des possibles dans ces nouvelles tendances.
Startup créé par l’ancien dg de Google France et professeur à HEC Jean Marc Tasseto, CoorpAcademy propose un mooc pour les entreprises. Le marché du e-learning est plutôt sous investit en Europe – de 3% croissance sur ce sujet, alors que les USA ont une progression de plus de 50%. A Standford un professeur peut faire un cours à 165 000 élèves et ils ne sont pas tous dans la salle ( il faudrait 2 stades du Camp Nou du Barcelone FC pour les contenir. CoorpAcademy s’adresse exclusivement au marché des entreprises, nouvelle voie de développement pour les mooc. Les offres vers le grand public sont difficiles à rentabiliser. Entre édition de contenus spécifiques ou gestion et management des contenus pour le compte de la société, CoorpAcademy avance sur le terrain de la formation des salariés avec des technologies innovantes et une pédagogie moderne. Le barème tarifaire s’adapte à la croissance du nombre des élèves grâce à un plafonnement.
La tendance à la personnalisation avec Key of Aurora
Key of Aurora est un projet plus jeune dans sa courbe de maturité. Cette startup propose une plateforme qui rassemble des produits de luxe personnalisés. Différentes catégories sont proposées: accessoire, bijou, maille, voyage. Cette plateforme est une marketplace qui souhaite proposer des marques de luxes qui sont prêtes à personnaliser leurs produits en fonction de votre demande. Le coté astucieux de
Key of Aurora est de répondre à ce besoin de personnalisation (je me permet d’indiquer qu’ un autre de mes blogs y est consacré : Personnali-Z), sachant que les marques de luxe ne sont pas les plus douées pour cela (sauf dans l’hyperluxe), et de valoriser l’artisanat haut de gamme. La difficulté sera de faire connaitre aux consommateurs ces marques de luxe souvent inconnue (surtout au début) et qu’elles aient un process de production suffisamment souple pour que la notion de personnalisation ne soit pas seulement qu’une accroche marketing.
La tendance de la santé connectée avec Qloudlab
Sur ce terrain prometteur de la santé,
Qloudlab transforme votre smartphone en un assistant qui peut faire un diagnostic rapide et fournir des informations précises à votre médecin.
Le touchscreen. Vous croyez que c’est juste une technologie pour faire défiler les pages sur un écran tactile, zoomer sur un produit à acheter ou terminer une partie de Candy Crush Saga ? non. C’est une technologie sur laquelle s’appuie celle qu’a développé
Qloudlab pour permettre à votre smartphone d’analyser votre sang. La jeune startup du domaine medtech à développer ses propres biofilms qui se posent sur l’écran tactile de votre smartphone. Celui-ci analyse votre sang et envoie les informations à votre médecin traitant grâce à une application gratuite que vous avez téléchargée. Votre smartphone devient votre compagnon médical.
Qloudlab continue sa progression. Présente dans les lauréats du
Swisscom Startup Challenge, on avait discuté de son projet à San Francisco en octobre 2013. Elle était venue se confronter aux ténors de la technologie californienne pour valider différents aspect de son projet. Depuis Arthur Queval a obtenu le prix Venture Kick 2013 (assorti d’une enveloppe de 130000 €). Il continue de développer sa technologie sur ce marché des diagnostics par smartphone, qui devrait continuer à croître.
La tendance place de marché/marketplace avec Kireego
Kireego développe une solution qui propose des outils pour les commerçants afin qu’ils puissent gérer des actions de fidélisation, de promotion, de partenariat, mais qu’ils puissent également interagir entre eux. Cette plateforme est sortie au premier trimestre 2013, et il a fallu prendre contact avec de nombreux commerçants ce qui n’est pas une sinécure, car c’est une cible compliquée à traiter.
L’idée de
Kireego a évoluer lors d’un dîner en ville ou une personne travaillant dans un grand groupe à expliquer les problèmes que l’entreprise rencontrait lorsqu’elle devait gérer les nombreux contrats des commerçants qui faisait des offres à l’ensemble des salariés. (un peu comme par l’entremise des CE) en France.
Cette idée de plateforme à trouver de ce fait une nouvelle orientation et a pu se développer en proposant aux entreprises de gérer toute la relation avec les nombreux commerçants. Le bouche à oreille commençait et les entreprises devenaient prescriptrices pour inciter les commerçants à
Kireego. Grace à ces grands groupes, la porte de l’international s’ouvre également plus facilement.
Des startups qui en cours de développement en Suisse sont à la recherche de fonds pour finaliser leurs développements internationaux.