Dans un quartier de Londres, dont la rue principale porte de nom d’Old Street, on a pu découvrir début septembre 2015, quelques jeunes startups suisses venues à l’initiative de l’Ambassade de leur pays découvrir un monde londonien d’opportunités.
Cet événement était co-organisé par l’Ambassade de Suisse en partenariat avec 3Beards, jeune structure qui favorise les interactions et le networking entre les startups et leurs communautés d’intérêts. Il existe un certain nombre de structures comme 3Beards dans l’écosystème de la création d’entreprise et celle-ci ne déroge pas à la règle. Quelques outils de communication, des t-shirts à l’effigie de leur marque et beaucoup de débrouillardise. Cela venait soutenir la grosse énergie et la bonne humeur déployée par la jeune équipe en charge de l’organisation, et qui a apporté une vraie dynamique tout au long de la soirée.
L’événement se déroulait lors de la seconde partie de la journée avec plusieurs sessions de startups présentes à Londres. La dernière prévue à 18h30 sous un palissant soleil anglais, était consacrée aux startup suisses, et prenait le nom de « Don’t Swiss me Bro »
L’Ambassade informe et sélectionne les startups les plus aptes à entrer sur le marché anglo-saxon.
Les startups présentes avaient été informée par les différents programmes de soutien de l’existence de cet évènement. Ensuite une discussion s’était engagée entre la startup et l’Ambassade pour déterminer s’il était judicieux pour l’entreprise de s’investir dans cette démarche. En fonction de la nature de l’événement, c’est plutôt des jeunes startups qui souhaitent soit faire valider leurs concepts d’origines, soit entrer sur un nouveau marché qui étaient les plus concernées.
Le discours du « Head of Science and Innovation » de l’Ambassade expliquant la démarche et présentant rapidement les acteurs, suivait le pot de bienvenue. Celui-ci se trouvait fort à propos bien achalandé en chocolats suisses, qui eurent un succès mérité au pays du Jelly.
La succession des démos n’empêche pas un service au top, qui offre des rafraichissement à la place comme en première classe du TGV ;). Cela permet à l’audience de rester concentrée pour suivre les différents sujets et poser les bonnes questions.
Un concept de présentation qui favorise les échanges et la discussion
Le concept développé par le « Dont Pitch me Bro », muté en « Don’t Swiss me Bro » pour les suisses, est axé sur la découverte de l’idée, par une assemblée de gens intéressés ou impliqués à différents stades à la vie des startups. Il ne s’agit pas de présenter un business plan pour séduire des VC, mais de faire une démo la plus concrète possible afin que cette présentation suscite, un regard attentif, une précieuse écoute, engendre des remarques et des retours sur le service ou le produit proposé. Cette assemblée peut également se révéler utile car au détour d’une remarque, on peut distinguer une nouvelle cible ou une nouvelle voie de progression.
Trés proche d’un test produit, le format se révèle adéquat pour échanger, et la salle d’environ 80 personnes a vu de nombreux petits groupes se former pour approfondir le sujet en fin de session (le repas était compris dans le programme 😉 . Certains rdv se sont fixés pour le lendemain matin. Il est à noter que ces conférences ne sont pas gratuites. Le prix n’est pas excessif ( 5£ par session 15£, pour l’ensemble), mais permet de voir présentes des personnes impliquées. Il n’y a pas de passe droit pour les médias qui payent comme les autres.
4 startups présentes sur les 5 annoncées
Se déplacer en grande Bretagne peut être une contrainte quand on est une jeune startup suisse. A l’origine au nombre de 5, seules 4 furent présentes. Ce fut assez facile pour Oviva, qui occupait des locaux de co-working dans le même bâtiment. Clara SwissTech venait d’un quartier voisin car elle est inscrite au Mass ChallengeUK dans les admirables Tobacco Docks rénovés.
2 autres startups suisses, Digit Arena et Kireego (j’avais rencontré cette dernière à Genève lors de Lift 15), étaient venues de Suisse le jour même. Je ferais un point sur ces sociétés prochainement.
Au final 4 projets différents, qui proposaient des solutions innovantes pour la protection des humains, le commerce et un sujet ou on attend moins les suisses (même si le big boss de la FIFA a été pendant longtemps un certain ….Sepp Blatter ;), la retransmission des épreuves sportives avec modification en temps réels du flux suivant le pays de destination.