Le mois de janvier est important en France. Pas seulement parce que c’est le premier mois de l’année et que l’on analyse les voeux d’un président qui les a prononcé il y a à peine quelques heures, pas seulement parce que l’on compte les bouchons de champagne éparpillés aux 4 coins du salon, mais aussi parce que l’on compte tout court. On compte ce qui est dans le porte monnaie, le mois de janvier étant un mois ou de nombreuses mesures entrent en activité, qui touchent le portefeuille des francais. Ainsi on compte la hausse du SMIC, celle du prix des cigarettes, la baisse du gaz pour le tarif controlé et le reste à charge zéro (prise en charge complète par l’Assurance maladie) pour les soins dentaires, optiques et d’audition.
Voila une dernière mesure parfaite pour mieux entendre et voir les différents et nombreux intervenants du Paris Fintech Forum. Toujours placé en tête des meilleurs indices d’intérêt, l’événement qui fait la part belle aux fintech présente aussi en janvier des chiffres que l’on scrute et que l’on compte avec attention en janvier. Plus de 180 CEOs de Fintechs du monde entier seront sur scène lors de l’édition 2020 du Paris Fintech Forum.
La finance Suisse est présente au Paris Fintech Forum avec ces différentes facettes
On retrouve bien sûr parmi les piliers, dans un lieu, le palais Brongniart, qui n’en manque pourtant pas, des intervenants qui annonce une présence Suisse relevée.
- Olivier Bussmann : présent pour expliquer et décrypter les tendances des crypto monnaies et de la tokenisation des activités financières. Fondateur et PDG de Bussmann Advisory AG, il conseille les entreprises et les start-ups qui cherchent à garder une longueur d’avance dans l’innovation digitale. Il est notamment co-fondateur de l’Association suisse de la Crypto Valley, ambassadeur mondial pour Innovate Finance, basé au Royaume-Uni et membre du conseil d’administration d’Identity 2020.
- Julien Teicke : PDG et fondateur du groupe wefox. Serial entrepreneur, il est également un investisseur et un mentor. Le Groupe wefox est l’un des groupes d’assurance qui connaît la plus forte croissance au monde et qui est à l’origine de la compagnie d’assurance One, orientée vers le consommateur, et de la plateforme d’assurance wefox. Ils ont réussi à s’imposer en Europe, se sont développés au Japon et sont prêts à raconter au monde entier l’histoire de leur parcours et à parler de l’avenir de l’assurance. Je l’avais rencontré en 2017 sous les colonnes du palais Brogniart.
- Max Chuard : Directeur financier de Temenos depuis 2012, où il avait la responsabilité globale des finances, de la planification, de la trésorerie, des technologies de l’information, des relations avec les investisseurs, de la rémunération et des avantages sociaux et des contrôles internes. Il a été nommé en 2015 directeur de l’exploitation en plus de son rôle de directeur financier. En 2019, il a joué un rôle déterminant dans la révolution que fut le lancement de la plateforme logicielle bancaire de Temenos entièrement gérée dans le cloud.
- Sandipan Chakraborty : de retour au Paris Fintech Forum après une première présence en 2017 ou j’avais pu faire avec Sandipan une passionnante interview. Elle avait ensuite intégré l’accélérateur BNP Paribas Plug and Play. Depuis l’entreprise a complètement changé de taille. Une vraie Scale Up company. Fondateur et le PDG de SONECT, il a une expérience béton dans les activités de paiements, le core banking et la conformité réglementaire. Il estime que la gestion du changement technologique doit s’adapter aux comportements humains, en particulier dans le domaine des paiements.
- Marianne Haar : Directrice exécutive de la Sustainable Digital Finance Alliance, une fondation à but non lucratif co-fondée par le groupe Ant Financial Services et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). La mission est de financer l’Accord de Paris sur le changement climatique et les GDD par le déploiement de technologies de pointe pour transformer le système financier.
- Klaus Hommels : Fondateur de Lakestar. En tant que business angel et capital-risqueur européen de premier plan, Klaus a participé aux premiers jours d’investissements tels que Skype, Xing, King, Facebook, Spotify & Airbnb. Il a été reconnu à plusieurs reprises comme l’un des principaux investisseurs de capital-risque dans la liste mondiale Midas, où il était en 2018 l’investisseur européen le mieux classé. Klaus a une voix forte dans les écosystèmes technologiques européens qu’il soutient passionnément avec des initiatives telles que l’Internet Economy Foundation.
Les fintech tardent’elles à prendre leurs vraies places ?
Dans FinTech Futures on peut découvrir la vision du marché que propose David Broadbent, fondateur et directeur financier, B-North. Pour lui, » 2019 a été une année mitigée pour le secteur bancaire, un certain nombre de challengers ont pris des coups, les banques traditionnelles continuent de payer les frais des nombreuses réglementations et la productivité britannique reste anémique. »
« Les progrès sont lents pour ceux qui existaient depuis avant la crise financière – les banques qui doivent assumer le coût colossal et les risques liés à la transformation des anciens systèmes, faisant de l’adoption un processus lent et douloureux. Le changement est inévitable, cependant, et nous commençons à voir les derniers opposants s’incliner devant le pouvoir de l’emprunteur, que ce soit par la transformation des infrastructures ou par des acquisitions. »
Son analyse est très centrée sur le marché britannique. mais il soulève quelques questions qui dépassent l’univers du Fintech et concernent toute la démarche numérique. » La réduction progressive des coûts dans les grandes banques en 2019 a entraîné une diminution des effectifs et donc une baisse des relations face à face en agence. Les adeptes du numérique purs et durs salueront cela comme un progrès, mais risquons-nous d’aller trop loin vers la transformation numérique? »
L’article est à lire en suivant le lien ci dessous.
L’Ambassade de Suisse accueille aussi ses Fintech
L’Ambassade organise le 27/01 à Paris, une présentation de l’écosystème Fintech suisse et des opportunités offertes aux acteurs français du secteur. 3 acteurs interviendront dès 18h00 pour concrétiser la vision que l’on peut avoir de ce secteur de manière transfrontalière, notamment dans l’univers de la Blockchain.
- Vincent Pignon, Founder & CEO, Wecan
- Vincent Trouche, CEO, Tokenestate
- Thomas de Bourayne, CEO and founder, Credit.fr (société Française qui s’est implantée en Suisse)
Juste avant le Paris Fintech Forum, une réunion qui tombe à pic. Vous pouvez vous inscrire ici.
8 comments
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[…] WeCan Tokenzize a, comme ses sociétés soeurs, (3 autres font partie de ce groupe), le projet de proposer de nouveaux services en utilisant le potentiel de la blockchain et des actifs numériques. Il s’agit d’utiliser la sécurité et la transparence de la blockchain associée à la facilité de gestion des tokens pour rendre des actifs peu liquides, largement plus accessibles et négociables, le tout avec des frais diminués. Aujourd’hui cette démarche s’exprime principalement sur le marché immobilier qui peut trouver de nouvelles sources de financement et de nouvelles formes de distribution. Elle s’adresse principalement aux gestionnaires de portefeuille, plutôt les gros d’ailleurs, aux Asset Managers et aux sociétés de Private Equity. En effet, les tickets d’entrée ont une valeur de 125000 CHF minimum . La société a déjà participé au financement de plusieurs programmes immobilier, notamment au Portugal, avec ses partenaires et sous la direction d’ Olivier Goy, un de ses managers, fondateur de SwissLending et que j’ai eu le plaisir de recroiser entre les colonnes du Palais Brogniart depuis notre première entrevue en 2017. Dématérialiser un programme immobilier permet à Wecan de proposer des titres de rente géré avec la technologie blockchain (contrat d’une durée inférieure à 2 ans ) offrant des rendements entre 7 et 15%. Le token peut s’adapter parfaitement également à des entreprises non cotées afin de rendre ce type d’actif plus liquide. Wecan Tokenize est inscrite au Luxembourg en tant que société de titrisation, régie par les lois du Luxembourg, et peut émettre des actions ou des titres de créance. Le service de la startup genevoise se matérialise par l’accès à leur plateforme, lancée en octobre 2019, qui permet le transfert d’actifs, basés sur la blockchain (Ethereum) avec des échanges simplifiés, à tout moment, tout en sécurisant les transactions et en économisant sur les frais . La direction opérationnelle de la start-up est assurée par Sébastien Flak, directeur de GMG et président de la Geneva Fintech Association. Il accompagnait le CEO de Wecan, Vincent Pignon, lors de ce ParisFintechForum2020 […]
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