Voila un nouvel acronyme qui vient s’ajouter à la liste de ceux qui claquent au vent des nouvelles technologies : SecTech. Cette composition, comme ces cousines, Medtech, Biotech, Fintech est simple à comprendre. Comment la technologie peut elle accroître la sécurité ? Il faut dire que dans son cas, cette recherche est un peu endogène. La technologie a apporté de nombreux bénéfices mais parallèlement son corollaire de nombreuses faiblesses, qualifiées par toutes les failles que l’on découvre au fur et à mesure des années. Fuite de fichiers revendus dans le darkweb, campagnes de fake news, ou encore les étranges emails reçu de nouveaux amis, souvent basé à Hong Kong, une ville que vous n’avez fréquentée que par l’intermédiaire d’un magazine de voyage oublié dans la salle d’attente de votre dentiste et qui vous demande des Bitcoins sinon le contenu de votre PC sera révélé au monde entier. Toutes ces nouvelles cristallisent la notion de sécurité, que l’on soit entreprise ou particulier.
On remarque d’ailleurs pour stigmatiser l’importance de ce sujet que l’EPFl et l’ETH de Zurich viennent de mettre sur pied un master commun en cyber sécurité en 2019. PWC Switzerland a choisi la voie de l’événement pour creuser ce marché et explorer toutes les voies possibles de la sécurité numérique. Chaque année le cabinet conseil remet son prix à la startup suisse qui apporte aux yeux du jury la solution la plus innovante. L’année dernière c’était One Visage qui l’avait remporté. C’est une spécialiste de la reconnaissance faciale.
Ce mercredi 3 avril 2019 à Genève, PWC Switzerland va donc révéler le lauréat de la compétition, qui sera choisi parmi les 11 startups shortlistées. Le vainqueur remportera le prix et gagnera des services de consulting d’une valeur de CHF 25’000 francs.
Les sujets couverts sont nombreux. La sécurité doit être présente à chaque action ou trace numérique. Et maintenant avec un mobile en main, des traces numériques on en est l’auteur au quotidien. Reconnaissance biométrique (on connait déjà Biowatch sur ce sujet), solution de cryptage, solution pour renforcer la technologie Blockchain, de collaboration sécurisées pour les communications mobiles des gouvernements et entreprises, mais également solution qui analyse finement les images numériques pour détecter, quantifier et qualifier toute manipulation, indice de fraude, accessible dans le cloud. Tels sont les champs induits par les innovations qui vont être présentées ce prochain mercredi.
Cette présentation qui se déroule le matin est gratuite mais sur inscription. Elle s’inscrit dans le programme Digital Trust qui se déroule toute la journée. Les conférences proposées lors de cette journée, sont elles payantes. L’édition 2019 du Digital Trust apportera un éclairage nouveau sur la façon dont les acteurs économiques doivent s’adapter aux nouvelles réalités numériques. Il s’agit de comprendre comment instaurer la confiance numérique, lorsque vous évoluez dans un environnement toujours plus interconnecté, porté par les nouvelles technologies (cloud computing, blockchain, intelligence artificielle, etc.)?
Découvrez le détail des solutions apportées par les startups sur la page du concours Digital Trust.
Non, en fait découvrez les sur la page de l’EPFL qui présente les startups, les liens de Digital Trust ayant étrangement disparus.
Le cryptage emporte les suffrages
C’est la startup de Lausanne Teserakt qui a remporté la deuxième édition du PwC SecTech Award. Cette distinction récompense la startup suisse la plus innovante en matière de sécurité digitale. La startup lausannoise s’est imposée devant Snowhaze et CybrQ.