Des six dossiers désignés début mai à Budapest par la Commission européenne, FuturICT est le seul à relever du champ des sciences humaines. Construit sur un jeu de mot, son nom «futuriste» intègre le sigle «ICT», qui désigne en anglais les technologies de l’information et de la communication, soit tout le domaine des ordinateurs personnels, des téléphones portables, de l’Internet et des réseaux sociaux.
L’idée de base, c’est que ces technologies, et les montagnes de données qu’elles permettent d’accumuler et de traiter, offrent désormais au sociologue de quoi faire de sa discipline plus qu’un simple discours, mais une véritable science.
FuturICT repose sur un vaste réseau: 51 Hautes Ecoles et instituts académiques de 16 pays, auxquels s’ajoutent des partenaires industriels (Yahoo, Telecom Italia), sous légide de l' University College of London (UCL) et de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).
Ce programme haut en ambition et en compétence doit permettre d'explorer la terre comme le programme Apollo a permis de découvrir la lune.
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