Cette phrase n’est pas une réelle proposition que je fais à toutes les personnes qui lisent ce blog. Je ne m’en sortirais pas 😉 C’est souvent par cet énoncé que débute un entretien avec un mentor ou un expert aux USA. Un autre exemple est la forme d’un mail reçu d’un contact américain en réponse à une de mes démarches et qui commence par « Thanks for connecting ». Pour cela les USA sont un pays ou la culture de la découverte » qui êtes vous, Que me proposez vous ? » est bien plus développée qu’en Europe.
Echanger des informations et bâtir une confiance réciproque lors de ces occasions de rencontres formelles ou informelles font partie des actions à mener pour développer son business aux Etats-Unis.
Le networking aux USA prend plusieurs dimensions
Au cours du voyage à Boston des Venture Leaders, le networking se trouve sur le podium des actions les plus impactantes. Dans le cas du programme, il y a les networking officiel, cocktails organisés au sein du Swissnex de Boston, il y a le networking informel ou les rencontres se font en dehors des lieux officiels, mais dans la maison du Consul quand même, et il y a le networking personnel ou une simple rencontre dans un lieux public peut initier un rendez vous futur.
Le networking officiel, permet de discuter avec les mentors et les personnes de l’écosystème, d’avoir des échanges plus informels et ouverts que lors des workshop (eux aussi bien placés sur le podium). On recommande les entretiens avec Edward Ahn ou Greg Erman, qui pour ce dernier gère 6 groupes en mentorship au sein d’Harvard, et a une vision claire des différents potentiels des membres de son groupe de créateurs de startup suisse.
Ces personnes sont clairement impliquées dans le monde du business. Dans leur cas, le terme « ouvrir une porte » est une expression qui prend tout son sens car ces personnes, vu leurs réseaux, ont un trousseau de clés de taille respectable.
Le networking officiel est donc organisé, prévu, avec un caractère plus institutionnel. Il permet d’organiser des rencontres avec les Consulats d’autres pays par exemple. Au cours de ces entrevues le monde prend une autre forme de géographie, car on se retrouve entre le Canada (pays voisin), la Grêce ou la Colombie à échanger des idées, des infos et bien sûr des cartes de visites.
Après le networking officiel, il y a le networking informel. Celui ci permet de découvrir les USA et les coutumes US, et de rencontrer les personnes dans une optique plus décontractée et personnelle. La maison du Consul de Suisse fut un endroit parfait pour engager des discussions professionnelles et personnelles. J’y ai découvert que l’on peut être mentor, membre éminent du MIT, et supporter du …PSG. Même au coeur du MIT on peut se faire Zlataner son âme de fan de football 😉
La troisième dimension est celle du networking personnel. Il dépend des contacts que chacun peut initier sur place ou déjà avant, en préparant le voyage. De nombreux contacts on été pris, des rendez-vous se sont montés depuis Boston, sur place ou au Canada (pays géographiquement proche comme déjà indiqué), des conférences call se sont déroulées, tout ceci en s’appuyant sur la structure du Swissnex de Boston .
Le résultat de ces démarches s’avèrent très intéressantes et montrent que dans ce pays l’audace et la volonté de contact payent. Les initiatives personnelles sont couronnées de succès. Le mot connexion veut dire quelque chose. Chacun peut profiter de ces différentes formes de networking pour saisir l’opportunité de créer des opportunités à valeurs ajoutées. Cette dimension prend toute son ampleur aux USA lorsqu’on écoute Gael de Quantitative Energy, dont le projet en est vraiment à ses débuts qui raconte qu’il a pu rencontrer un patron d’entreprise américaine suite à un premier contact t, et dont il pense que « jamais ailleurs, je n’aurais pu rencontrer une personne de ce niveaux ».
Fabian d’uPicto a pu de même prendre rdv avec une grosse société de Boston dans le broadcast en moins de 24h, et présenter sa solution à un responsable technique haut placé. Yann de Nano Live a discuté un soir lors d’un diner impromptu avec son voisin qui était biochimiste au MIT. Le lendemain, il présentait son produit dans ce même labo au coeur du Campus. Quelques heures plus tard il recevait un mail de ce labo qui souhaitait obtenir une machine en test. . Plusieurs des Venture leaders faisaient un saut à Montréal (1 heure d’avion), pour rencontrer des prospects. Déplacement fructueux si l’on en croit Félix Holzner de Swisslitho car lors du retour sur Boston, le prospect s’était transforme en client 😉
J’ai pu à mon simple niveau constater également qu’un mail suffit pour rencontrer et interviewer des personnes impliquées dans l’écosystème des startup.
N’oubliez pas vos cartes de visite
Le networking implique une logistique précise, mais également une gestion fine d’un outil qui parait aujourd’hui obsolète, mais conserve toute sa pertinence : La carte de visite ! 300 cartes de visites écoulées en 8 jours, pour les plus communicants. Il faut prévoir un excédent de bagages dès le départ 😉
Il reste encore à gérer une autre dimension du networking, la pitchfest. C’est une version du séjour en concentré. La vidéo de la pichfest de Boston 2013 est là pour le montrer.